Choisir son manager et manager comme un coach. S’organiser en tribus autonomes et unies autour d’un défi partagé. Créer une culture forte sans créer une culture excluante. Faire de l’agilité son fer de lance et incarner des convictions fortes. Nous parlons bien de Octo Technology.
Alors les clichés déferlent souvent sur les ESN, Entreprises de Services du Numérique. Et pourtant Octo s’est toujours démarqué par son positionnement technologique et méthodologique unique. “There is a better way”… 20 ans de transformation, d’essais, d’apprentissages et de réussites que nous livre son co-fondateur, Ludovic Cinquin.
Fondée en 1998, 4 mois avant les géants du Web, les convictions des fondateurs puis des collaborateurs qui les rejoindront vont façonner l’histoire de l’entreprise.
“Très vite, on se construit des convictions qui voleront en éclat par la suite…” nous confie Ludovic Cinquin. Mais le “noyau dur de révolte” comme il l’appelle aidera l’entreprise à devenir un modèle d’entreprise agile.
Alors un épisode pour les technophiles ? pas que ! car les principes d’agilité sont duplicables à l’ensemble des activités de l’entreprise.
Et Ludovic nous conte en toute transparence “la face Sud et la phase Nord” de cette aventure entrepreneuriale. “True place to work” plutôt que “best place to work” ou comment peut on faire face à une vague de démission alors même que l’on se situe en haut du classement ? Comment gérer la non performance ? les désaccords ? …avec finalement ce mantra que Ludovic nous laisse à méditer “entre avoir raison et être heureux il faut choisir”.
Nous évoquons beaucoup son rôle de dirigeant tout au long de la transformation de son entreprise. Et là encore Ludovic est très clair : “en tant que dirigeant d’une grosse entreprise, je considère qu’il y a plein de domaines où je n’ai pas la réponse. C’est ceux qui vont faire qui l’ont, et, s’ils me consultent, je peux donner mon avis mais j’essaie de ne pas trop le faire car mon avis a du poids que je le veuille ou non…”
Et Ludovic nous confesse également ses limites : “dans l’adversité je me ferme, ce qui est le pire quand on est à une position de leadership car quand ça va mal il faudrait plutôt aller à la rencontre des gens…”
Enfin, nous évoquons ensemble le rapprochement auprès de Accenture, l’innovation organisationnelle et surtout l’énorme défi environnemental. Car comme le dit Ludovic : “c’est très difficile en tant qu’acteur économique d’être à la hauteur de l’enjeu mais en tout cas on ne peut pas faire comme si on n’était pas au courant. Il y a une forme de responsabilité qui vient avec le fait de savoir et en tant qu’entreprise on ne peut pas se voiler la face.”
