Dans l’épisode 32 de Tipping Point nous avons la chance vous présenter Serge Marquis, médecin canadien spécialisé dans les problèmes de santé mentale ou santé psychologique au travail. Serge est un homme généreux et plein d’humour. Il décrypte avec nous les difficultés à être Soi dans l’espace de travail et la souffrance croissante que le travail nous procure. Qui n’a jamais pensé : “je suis en sur-charge”, “je vais craquer”, ou encore “j’ai perdu le sens”, “je ne suis plus rien si je n’ai plus de travail”? …
Dans cet épisode, non seulement Serge nous explique en quoi la transformation de la nature du travail a un impact sur notre santé mentale mais également les mécanismes qui se cachent derrière le “burn out” ou le “brown out”. Quelles sont les causes de ces maladies ? comment les éviter ? comment en guérir ?
Dans cette conversation, Serge nous fait l’immense cadeau de nous emmener tour à tour avec lui en Angleterre, dans son cabinet de consultation, auprès de son papa, dans son intérieur afin de nous faire cheminer vers qui nous sommes, bien au-delà de ce qu’il appelle les pelures identitaires. Pour découvrir ce qui en nous ne vieillit jamais : notre capacité à être présent.e, à aimer, à créer, à savourer, à s’émerveiller, à apprendre et à transmettre.
Et Serge ne cesse de nous le répéter, “je ne suis pas ce que je fais, je peux m’accomplir dans ce que je fais en injectant ce qui en moi ne vieillit jamais”.
Et il ajoute : “Parce que le travail est devenu identitaire, parce que c’est devenu l’espace où l’on va avoir l’impression tout à coup de devenir quelqu’un et d’exister, que, si tout à coup ça ne fonctionne plus, il y a un dénis qui apparait. Ce n’est pas possible je ne peux pas avoir un échec parce que si j’ai un échec je n’existe plus…”
Les mots de Serge sont forts et marquants et nous permettent de comprendre à quel point “l’égo cherche toujours un moyen d’exister”.
Que faire ?
Ecouter les signaux envoyés par son corps ! Et Serge revient sur ces signaux envoyés au niveau physique, au niveau intellectuel et au niveau émotivo-relationnel.
Il nous explique également comment il accompagne “ces grands brûlés de l’intérieur” qui ne savent plus qui ils sont ni où ils vont. Et enfin, il nous éclaire sur la manière dont l’espace de travail et le dirigeant en particulier peut augmenter ce qu’il appelle les “facteurs de protection” (soutien social et autonomie décisionnelle) et faire diminuer les facteurs de risque.
Un épisode incroyable, on vous aura prévenus ! 🙂